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MUSECLIO

Cours Histoire 1ère : Les totalitarismes face aux démocraties dans les années 1930

29 Février 2012 , Rédigé par M. Martineau Publié dans #Cours 1ère

 

LES TOTALITARISMES FACE AUX DEMOCRATIES DANS LES ANNEES 1930

         2 heures                                                                    Manuel Nathan Côte

 

  chronologie-totalitarismes-face-aux-democraties.jpg

 

Frise chronologique page 225

 

Introduction : Les totalitarismes sont des régimes militarisés et fondamentalement expansionnistes, comme en témoignent la préparation de la guerre en Allemagne, les prétentions nationalistes de l’Italie et la volonté soviétique d’étendre la révolution en Europe. Face aux régimes totalitaires, les démocraties occidentales veulent éviter à tous prix une guerre impopulaire au sein de leurs opinions publiques traumatisées par 1914-1918.

La montée en puissance des régimes fascistes s’affirme durant la guerre civile espagnole et avec la politique d’annexion très agressive de l’Allemagne.

 

Problématique : Quelles menaces représentent les totalitarismes pour les démocraties dans les années 1930 ?

 

 

Charlie Chaplin dictateur

http://www.youtube.com/watch?v=rJ0HG9bjYjA&feature=related

 

 

TRAVAIL PREPARATOIRE :

 

Carte 2 page 227 : La marche à la guerre

Question 2 page 226 : En justifiant votre réponse par des exemples, montrez que les régimes totalitaires :

- étendent ou cherchent à étendre leur territoire en Europe ;

- interviennent en dehors de leur territoire ;

- s’allient entre eux et avec d’autres pays.

 

 

 

I. En quoi les régimes totalitaires sont-ils des régimes tournés vers la guerre ?

 

            A. Comment l’Allemagne prépare-t-elle la revanche sur le traité de Versailles ?

 

                        1) Quelles sont les motivations de l’Allemagne nazie pour préparer la guerre ?

 

Carte 1 page 144 : Les conséquences pour l’Allemagne du traité de Versailles

Question 4 page 144 : Quels sentiments le traité de Versailles peut-il provoquer dans l’opinion allemande ?

 

_ L’opinion publique allemande reproche à la République de Weimar d’avoir accepté le diktat de Versailles. De nombreux Allemands perçoivent la démocratie comme un régime imposé par les vainqueurs. Les nazis exploitent habilement le thème du «coup de poignard dans le dos» (mythe de la trahison de l’armée par les révolutionnaires allemands en 1918).

_ Les nazis ont pour objectifs de supprimer l’humiliation du traité, de réunir tous les peuples germanophones (pangermanisme) et de conquérir un espace vital pour établir un «Reich de Mille ans».

République de Weimar (p. 232) : régime démocratique de l’Allemagne de 1919 à 1933. Il tire son nom de la ville où a été débattue la Constitution.

Diktat (p. 232) : Terme allemand utilisé pour dénoncer le caractère arbitraire du traité de Versailles, imposé à l’Allemagne.

 

                        2. Quelles sont les étapes de la remilitarisation de l’Allemagne ?

 

Carte 1 page 144 : Les conséquences pour l’Allemagne du traité de Versailles

Question 3 page 144 : Comment expliquer les conséquences militaires ?

L’Allemagne comporte une zone démilitarisée la Rhénanie. Ceci de façon à empêcher la présence menaçante de militaires allemands sur la frontière commune avec la France. Cette clause du Traité de Versailles est destinée à assurer la sécurité de la France et donc la paix en Europe mais Hitler doit remilitariser la Rhénanie pour ses futurs plans de guerre.

 

_ La préparation de la guerre par l’Allemagne passe par plusieurs étapes violant le traité de Versailles :

* Le réarmement : Dès son arrivée au pouvoir en 1933 Hitler quitte la SDN et la Conférence du Désarmement. L’Allemagne se réarme clandestinement. En mars 1935 Hitler annonce sa décision de rétablir le service militaire obligatoire. Il fonde une nouvelle armée allemande la Wehrmacht et une aviation de guerre la Luftwaffe.

* L’occupation de territoires : En mars 1936 les troupes allemandes réoccupent la zone démilitarisée de Rhénanie. Hitler parie victorieusement sur la paralysie des démocraties à cause du pacifisme de l’opinion publique. Royaume-Uni et France ne mobilisent pas leurs troupes. 

 

 

            B. Quelles alliances préparent la guerre ?

 

1. Quels sont les objectifs de l’Italie dans la préparation de la guerre ?

 

Frise chronologique haut de la page 125

Quelle conquête est faite par l’Italie de 1935 à 1936 ?  Qu’est-ce que cela révèle des ambitions de Mussolini ?

 

_ Les fascistes ont exploité le thème de la « victoire mutilée » pour exalter le nationalisme italien. Le Duce évoque la renaissance de la Rome impériale et affiche ses ambitions sur la Grèce, l’Albanie, la Corse, Nice et la Savoie (légués par le Piémont à la France en 1860).

_ Les ambitions méditerranéennes de Mussolini conduisent à la conquête de l’Ethiopie en 1936. La SDN condamne cette agression et décide des sanctions économiques. L’Italie réagit en quittant la SDN et en se rapprochant de l’Allemagne.

 

                        2. Quelles sont les alliances militaires entre les dictatures ?

 

2 page 225 : Affiche de propagande italienne de 1938

 

_ L’Italie fasciste et l’Allemagne nazie signent un traité et forment l’ « Axe Rome-Berlin » en octobre 1936. Les deux pays aident l’Espagne nationaliste de Franco à l’emporter sur les Républicains durant la guerre civile espagnole.

_ Le 25 novembre 1936 Hitler signe avec le Japon impérialiste le pacte anti-Komintern. L'Italie rejoint le pacte en novembre 1937. La Hongrie et l’Espagne franquiste adhèrent au pacte en 1939. Le pacte anti-Komintern est dirigé contre l’URSS et l’ensemble des forces communistes regroupées au sein du Komintern (III Internationale communiste).

 

            C. En quoi les changements de tactique du Komintern reflètent la puissance des régimes totalitaires ?

 

Affiche 1 page 233 : la propagande soviétique en France

Des campagnes de propagande, aussi bien communistes que fascistes, luttent contre les régimes démocratiques par exemple dans la République de Weimar. Mais cette position change après l’arrivée des nazis au pouvoir et se traduit par un effort de rapprochement de l’URSS avec les démocraties.

 

_ Le Komintern est formé en mars 1919 par Lénine après l’échec des communistes allemands (les spartakistes) pour prendre le pouvoir en Allemagne en 1918. Le but du komintern est d'organiser la révolution dans tous les pays.

_ La tactique imposée par Staline au komintern de 1928 à 1934 est une ligne «classe contre classe». Elle interdit aux Partis communistes de s’allier aux autres partis de gauche, considérés comme «bourgeois». En Allemagne le KPD (parti communiste allemand) et le NSDAP (parti nazi) séduisent en 1932 la moitié des électeurs allemands. Les deux partis attaquent et affaiblissent la République de Weimar. La tactique du komintern a en fait favorisé la montée du nazisme.

_ Face à l’arrivée d’Hitler le Komintern change radicalement de tactique pour adopter celle des «fronts populaires» (composer avec les partis démocratiques pour contrer les fascismes).

Komintern (p. 232) : (III Internationale) Organisation internationale rassemblant tous les partis communistes, sous l’autorité du Parti communiste soviétique.

 

 

II. Comment les régimes totalitaires s’imposent-ils dans les relations internationales ?

                                                                                                                     

A. En quoi la guerre d’Espagne est un terrain d’affrontement indirect montrant l’impuissance des démocraties à s’opposer face aux dictatures ?

 

Lien (7 min 44) : http://www.youtube.com/watch?v=5MoPZkkfj2g

 

Qui sont les adversaires dans la guerre civile ?

En juillet 1936 les garnisons se sont soulevées dans tous le pays à la demande du général Franco car ils n’ont pas acceptés la victoire électorale de février 1936 du Frente Popular, une coalition de gauche. Les milices ouvrières luttent contre les nationalistes. 

 

Quelle est la position du Royaume-Uni face à une intervention en Espagne ?

Le Royaume-Uni ne voudrait pas soutenir la France dans une intervention militaire en Espagne car le premier ministre a peur des Rouges en Espagne et est favorable à une politique d’apaisement avec les dictatures.

 

Pourquoi Léon Blum ne peut-il pas intervenir en Espagne ?

Léon Blum ne peut pas intervenir en Espagne car dans son propre camp politique les Radicaux sont hostiles à une intervention en Espagne sans les Anglais ; la droite française est également opposée à l’idée d’une intervention.

 

Quelle convention internationale Léon Blum met-il en place ? Est-elle respectée ?

* Léon Blum veut instaurer une Convention internationale par laquelle toutes les puissances s’engageraient à l’abstention en ce qui concerne les livraisons d’armes.

* Le Pacte de non intervention est signé par les principales puissances dont l’Allemagne et l’Italie mais ces derniers envoient hommes et matériels d’abord secrètement puis ouvertement. 

 

En quoi consiste l’aide fournie à Franco par l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie ? Qui aident les Républicains et comment ?

* Mussolini envoie 80 000 soldats Italiens, des mitrailleuses et des canons ; Hitler expéide 10 000 allemands avec des avions (légion Condor).

* Léon Blum pratique une « non intervention relâchée » avec un embargo théoriquement respecté mais en pratique un trafic d’arme toléré. 

* 2 000 soviétiques et des conseillers militaires aident les Républicains mais aussi des volontaires (comme George Orwell et Ernest Hemingway) dans les brigades internationales.

 

Que s’est-il passé à Guernica ?

Le 26 avril 1937 des avions allemands et Italiens larguent plus de 50 tonnes de bombes et 3000 engins incendiaires sur la petite cité basque de Guernica. La ville est détruite. On dénombre plus de 1600 morts. C’est la première fois que l’on s’en prend depuis les airs délibérément à des civils.

 

Carte 1 page 226 : La guerre d’Espagne (1936-1939)

Quand débute la guerre civile espagnole ? Qui sont les adversaires ?

_ La guerre d’Espagne est une guerre civile débutant électorale de février 1936 du « Frente popular (anarchistes, socialistes, communistes et radicaux). Elle oppose les Républicains aux Nationalistes dirigés par le général Franco et aidés par l’Italie fasciste et l’Allemagne nazie (légion allemande Condor).

Franco (p. 389) : (1892-1975) Général espagnol, il se fait connaître en combattant au Maroc de 1921 à 1927. En 1936, nommé chef du gouvernement et généralissime des armées, il participe activement à la guerre civile espagnole contre le gouvernement de Frente Popular (1936-1939). Il instaure à l’issue de la guerre un régime de dictature dont il est le Caudillo jusqu’à sa mort.

 

Photographie 2 page 228 : L’intervention allemande en Espagne

Photographie 6 page 229 : L’aide soviétique au gouvernement républicain

Question 3 page 229 : Comment l’Allemagne intervient-elle en Espagne ? Et l’URSS ?

_ Malgré lePacte de non intervention signé par les démocraties et par l’Italie et l’Allemagne nazie, Mussolini envoie 80 000 volontaires et des armes. Hitler envoie les 10 000 hommes de la légion Condor, qui bombarde la ville basque de Guernica (26 avril 1937). 2000 Soviétiques combattent aux côtés des républicains, qui bénéficient aussi de l'aide de la légion Garibaldi (démocrates italiens).

 

Texte 3 page 228 : La France refuse d’intervenir en Espagne

Question 3 page 229 : Quels sont les arguments utilisés par Léon Blum pour justifier son refus de livrer des armes au gouvernement républicain?

_ Le Front populaire dirigé par Léon Blum ne peut intervenir pour soutenir les Républicains espagnols du Frente Popular. En effet Léon Blum veut maintenir la paix.  De plus, le Royaume-Uni refuse tout soutien aux « Rouges » et pratique une politique d’apaisement envers les dictatures. Léon Blum pour conserver sa majorité parlementaire doit respecter la demande des Radicaux de ne pas intervenir en Espagne.

_ Le gouvernement français pratique par contre « non intervention relâchée » en laissant passer en Espagne des armes et des volontaires.

 

Texte 5 page 229 : L’engagement dans les brigades internationales

Question 6 page 229 : Qui s’engage aux côtés du gouvernement républicain ? Pourquoi ?

 

_ 40 000 volontaires antifascistes forment les «Brigades internationales» et s’engagent du côté républicain comme George Orwell, Ernest Hemingway ou encore André Malraux.  

Brigades internationales (p. 228) : Troupes militaires soutenant le gouvernement républicain, composées de volontaires étrangers, le plus souvent communistes.

 

HISTOIRE DE L’ART : pages 234-235 :

 

Comment Guernica marque-t-il l’engagement de Pablo Picasso pour l’Espagne républicaine ?

 

Lien : Guernica en 3D : http://www.youtube.com/watch?v=XASnu1SzJTc&feature=related

 

 

Caricature 4 page 229 : L’aveuglement des démocraties

Carte 1 page 226 : La guerre d’Espagne (1936-1939)

_ Franco remporte la victoire sur les Républicains en 1939 et établit une dictature jusqu’à sa mort en 1975. La guerre d'Espagne a été un terrain d’affrontement indirect entre démocraties et dictatures (expérimentation des armes et des stratégies) et a révélé l'incapacité des démocraties à s’opposer aux dictatures.

 

 

         B. En quoi les démocraties sont-elles affaiblies à la veille de l’entrée en guerre ?

           

1. Quelles sont les tensions politiques internes aux démocraties favorables aux dictatures ?

 

Photographie 1 page 224 : défilé des membres du francisme à Paris en 1937

Que montre la photographie sur l’influence du fascisme sur la vie politique en France ?

 

_ Dans les démocraties des mouvements d’extrême droite financés par Mussolini comme le francisme sont favorables aux régimes fascistes. La crise économique et les scandales politiques détournent une partie de l’opinion française de la démocratie au profit du fascisme et de ses idées (goût pour l’ordre, organisation paramilitaire, cérémonies collectives, antiparlementarisme, etc.).

_ Les organisations s’inspirant du fascisme regroupent néanmoins un nombre limité de personnes :

* 40 000 adhérents en 1934 forment au Royaume-Uni la BUF (British Union of Fascists), dirigé par Oswald Mosley.

* En France le PPF (Parti populaire français), un parti fasciste fondé par Jacques Doriot (ancien communiste) en 1936 rassemble 625 membres fondateurs ; en 1937 il compte 130 000 membres dont 35 000 anciens communistes (27% des membres).

 

 

 Synthese-totalitarismes-face-aux-democraties.jpg

 

2. En quoi la politique internationale d’apaisement est-elle le reflet de la faiblesse des démocraties ?

 

TP pages 230-231 : l’impuissance des démocraties : les accords de Munich (1938)

Texte 1 page 230 : « Un lâche soulagement » et photographie 2 page 230 : la conférence de Munich

Question 1 page 231 : Qui décide du sort de la Tchécoslovaquie ? Qui n’est pas consulté ?

_ En 1938 l’Allemagne nazie menace la paix mondiale en réclamant l’annexion d’un territoire tchécoslovaque peuplé de 3 millions de germanophones : les Sudètes. La conférence de Munich du 29 septembre 1938 réunit le Royaume-Uni et la France alliés de la Tchécoslovaquie avec l’Allemagne et l’Italie. La Tchécoslovaquie n’est pas consultée. Les démocraties cèdent devant les exigences allemandes, révélant une nouvelle fois leur faiblesse devant les dictatures. 

_ En mars 1939 l’Allemagne organise l’annexion de la Bohème-Moravie et le démembrement de la Tchécoslovaquie, rompant une nouvelle fois les accords internationaux.

 

Texte 1 page 230 : « Un lâche soulagement » et photographie 3 page 231 : l’enthousiasme des Français

Question 3 page 231 : Quel est l’état de l’opinion en 1938 ? Que cherche-t-elle à éviter ?

_ La réaction de l’opinion publique au Royaume-Uni et en France est favorable aux accords de Munich. En effet l’opinion publique cherche à éviter la guerre car elle est attachée à un profond pacifisme après le traumatisme de la « Der des Der ». Léon Blum parle d’« un lâche soulagement ». Winston Churchill condamne les accords de Munich « Le gouvernement avait à choisir entre la honte et la guerre. Il a choisi la honte. Et il aura la guerre. »

_ Les démocraties tentent de préserver la paix en passant des compromis avec l’Allemagne nazie à travers une politique d'apaisement.

Pacifisme (p. 232) : Courant de pensée qui souhaite régler les conflits entre Etats par la négociation et la non violence.

Apaisement (p. 232) : politique d’apaisement des tensions avec l’Allemagne nazie, fondée sur la recherche d’un compromis pour sauver la paix.

 

 

 

 

Les totalitarismes dans les relations internationales

 

Pourquoi peut-on parler de renversement de la situation diplomatique entre le début et la fin des années 1930 ?

 

OU

Carte 2 page 227 : La marche à la guerre

Question 3 page 226 : Montrez à l’inverse que les démocraties sont isolées en 1939.

_ En 1939 les démocraties sont isolées diplomatiquement. La diplomatie du « coup de force » basée sur les armes a permis à l’Allemagne d’annexer l’Autriche (Anschluss) et une partie de la Tchécoslovaquie, montrant la faiblesse des démocraties. L’Italie envahit l’Albanie le 7 avril 1939.

_ Les régimes totalitaires (Italie, Allemagne, URSS) et autoritaires (Espagne, Portugal, pays d’Europe de l’Est) sont majoritaires en Europe face à des démocraties peu nombreuses à l’ouest (France et Royaume-Uni, Pays-Bas, Belgique, Luxembourg) et au Nord (pays scandinaves et Finlande).

_ Les accords diplomatiques rapprochent les régimes totalitaires par des alliances (Axe Rome-Berlin en 1936 puis alliance défensive du pacte d’acier de mai 1939) et des traités de non-agression comme le Pacte germano-soviétique de 1939.

Anschluss (p. 232) : annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie le 13 mars 1938.

Pacte germano-soviétique (p. 232) : pacte signé le 23 août 1939 par l’Allemagne et l’URSS dans lequel chacun des pays s’engage à ne pas attaquer l’autre. Une annexe gardée secrète prévoit le partage de la Pologne.

 

Caricature 2 page 233 : Le pacte germano-soviétique

_ Le pacte germano-soviétique est un traité de non-agression (valable pour dix ans) entre l’Allemagne et l’URSS, qui fait l'effet d'un coup de théâtre. Il est accompagné d'un protocole secret, qui reconnaît les droits de l’URSS sur la Finlande, les Pays Baltes et la Bessarabie, et qui prévoit le partage de la Pologne entre les deux «jumeaux ennemis» (selon l'expression de François Furet). L’invasion de la Pologne le 1er septembre 1939 déclenche la guerre mondiale.

 

 

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A
Petite faute: l'Autriche était déjà une dictature nationaliste ,proche du fascisme italien, conduite entre autre par Dollfuss
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