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MUSECLIO

Cours géographie 1ère : Mobilités, flux et réseaux de communication dans la mondialisation (3)

8 Avril 2012 , Rédigé par M. Martineau Publié dans #Cours 1ère

 

 

C. Quelles sont les mobilités des Français ?

 

Texte 8 page 165 : Lille, un exemple des problèmes de mobilité dans les grandes agglomérations françaises

Quelles sont les différentes mobilités indiquées dans le texte ?

Les mobilités existent à différentes échelles

* Echelles internationale et nationale : Les flux qui traversent la région sont des « flux nationaux et internationaux » (l. 3-4).

* échelle régionale : La région Nord-Pas-de-Calais « est située au cœur d’un territoire où vivent plus de 100 millions de personnes dans un rayon de 300 kilomètres. » (l. 1 à 3)

* Echelle locale : « La congestion routière récurrente autour de Lille » (l. 12-13).

  

Quelles sont les difficultés éprouvées dans les déplacements par les Lillois ?

Le principal problème est celui de la « congestion routière ». Les difficultés pour accéder à la métropole lilloise en automobile peut même générer un « sentiment d’exclusion »

Quelles sont les autres mobilités ? (à plusieurs échelles)

Les déplacements quotidiens pour se rendre au travail et au domicile (migrations alternantes), ainsi que les migrations vers ou en provenance de l’étranger pour le tourisme ou l’émigration, les déménagements.

 

_ Les mobilités ont diverses motivations et s’exercent à plusieurs échelles, des migrations alternantes entre le domicile et le lieu de travail jusqu’au tourisme ou l’émigration vers un autre pays. On compte en moyenne 175 millions de déplacements par jour.

Mobilité (p. 162) : pour la population, capacité de se déplacer ou déplacement dans un cadre local, national ou international.

Migrations alternantes (ou navettes) (p. 164) : déplacements quotidiens de population entre le lieu d’habitation et le lieu de travail.

 

 

  Organigramme-Les-mobilites.jpg

 

 

_ Les mobilités individuelles existent à différentes échelles :

* Mobilités locales : La périurbanisation renforce les mobilités du fait de l’augmentation des migrations alternantes (ou pendulaires) entre le lieu de travail et le domicile. Ces navettes durent environ une heure sur une distance moyenne de 40 kilomètres contre 10 kilomètres dans les années 1960. Les migrations augmentent également à cause de la spécialisation des activités par quartier (zones commerciales, industrielles…).

* Mobilités régionales : Les migrations résidentielles vers une autre région augmentent aussi. Entre 2000 et 2010 un foyer français sur 10 a déménagé dans un autre département. Les régions les plus attractives sont la région Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse (qui attire des actifs à très haut niveau de qualification du fait de la concentration des centres d'innovation et de la qualité de vie), l'Ouest, l'Île-de-France (qui concentre une part très importante des activités et des emplois intéressant les jeunes actifs).

* Mobilités internationales : La liberté de circulation dans l’Union européenne avec l’espace Schengen favorise les déplacements des Français, en particulier les mobilités transfrontalières.

- Travail : 310 000 Français travaillent en Suisse, Luxembourg, Allemagne et même Royaume-Uni et bénéficient de salaires plus élevés qu’en France. Pour bénéficier de la couverture sociale les frontaliers résident en France. Les travailleurs transfrontaliers peuvent rencontrer des difficultés dans les transports, subir la xénophobie de Suisses hostile aux Français avec qui ils sont en concurrence pour les emplois.

- Tourisme : Les flux touristiques sont importants : 1ère destination touristique mondiale la France reçoit 82 millions de touristes en 2008 (94% d’Européens, 5% d’Américains, 1% d’Asiatiques). Mais 11, 2 millions de Français séjournent hors du territoire (32% hors d’Europe et 3 % outre-mer). 

- Migrations : Emigration : 1 504 001 Français vivaient hors de France en décembre 2010. La Suisse, les Etats-Unis, le Royaume-Uni et l’Allemagne sont quatre pays accueillant chacun plus de 100 000 Français sur leur sol. Immigration : 160 000 personnes arrivent chaque année en France, du Maghreb et d’Afrique particulièrement (recherche d’un emploi, regroupement familial). On compte 3,6 millions d’étrangers en France (plus les clandestins) soit 8,3% de la population. Des Européens retraités s’installent aussi en France à la recherche d’un cadre de vie agréable.

 

 

 

Les-flux-entrant-et-sortant-du-territoire-francais.jpg

 

D. Comment corriger l’inégale desserte du territoire ?

 

                        1. Quelles sont les inégalités dans l’accès aux réseaux de transport ?

 

Carte 1 page 156 : Une forte concentration de flux

Quels sont les espaces délaissés par les réseaux de transport ? Pourquoi ?

_ L’espace français comporte des inégalités dans l‘accès aux réseaux de transport comme pour le Massif Central et les Pyrénées (pour le réseau ferroviaire en particulier), les Hautes-Alpes. La cause en est le faible développement économique et le relief élevé de ces zones pour lesquelles joue un effet d’enclavement.

 

Carte 1 page 176 : L’organisation du territoire français dans la dynamique de la mondialisation

Quels territoires sont peu ou pas intégrés aux réseaux de transport ? Pourquoi ?

_ La diagonale du vide est caractérisée par une faible densité, un médiocre développement économique et une faible intégration aux réseaux de transports. Certains secteurs sont traversés par des axes majeurs sans être desservis (pas d’échangeurs autoroutiers ou de gare TGV) ou valorisés par ces axes, par exemple la Champagne-Ardenne entre Paris et la dorsale européenne connaît un effet tunnel.

_ Pour résoudre les problèmes d’enclavement l’Etat et les collectivités territoriales ont construit des infrastructures comme l’A5 qui relie Clermont-Ferrand à Béziers. Mais les conséquences en sont un renforcement de la périurbanisation le long de l’axe et une amélioration des relations avec les métropoles régionales (Lyon, Montpellier), mais sans faire cesser l’effet tunnel. Les nuisances sonores et la coupure spatiale sont des conséquences négatives pour les riverains de ces axes.

Effet tunnel (p. 313) : absence de retombées positives pour un espace traversé par un mode de transport rapide qui s’arrête peu entre les deux points qu’il relie.

 

Carte 1 page 210 : La Guadeloupe, composer avec l’insularité

Quels sont les problèmes de transport dans les DROM ?

_ La Corse et les DROM sont reliés à la métropole par les liaisons maritimes et aériennes. Pour pallier aux conséquences négatives de l’insularité et de l’éloignement l’Etat aide les transports au nom de la continuité territoriale. Cette dernière est le principe de compensation de l’éloignement au sein d’un Etat, qui se traduit par des aides au déplacement. Concrètement, les habitants des territoires insulaires (Corse, Martinique…) ont droit à un tarif préférentiel ou à une aide financière pour se rendre en France continentale.

_ Dans ces territoires les déplacements sont difficiles et sont essentiellement effectués en voiture pour lesquelles il existe peu d’alternatives à l’automobile.

 

  2. Le numérique a-t-il conduit à une nouvelle fracture territoriale ?

 

 

LIEN INA (2 min 42) : http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-economique/video/2466334001022/internet-par-electricite.fr.html

Expérience dans la Manche pour réduire la fracture numérique entre ville et campagne.

 

 

TP pages 168-169 Relever le défi de l’aménagement numérique

 

Question 1 page 169 : Quels sont les points forts de la stratégie de la Région (doc. 1, 2, 3) ?

La stratégie de la Région pour l’aménagement numérique consiste à mobiliser tous les acteurs publics (l’UE, l’État, les départements) pour le haut-débit (plus les six principales agglomérations pour le très haut débit) afin de financer un partenariat avec un opérateur privé chargé de l’aménagement : France Telecom.

 

Question 2 page 169 : Pourquoi la région l’a-t-elle mise en oeuvre (doc. 3, 4) ?

  

  

 

 

Question 4 page 169 : Quels sont les résultats actuels et attendus (doc. 1, 3, 4, 5) ?

 

 

Les-angles-morts-de-l-Internet-et-telephonie-mobile.jpg

 

 

Cartes 3 page 157 : Relever le défi de la fracture numérique pour le très haut débit

La couverture numérique de la France en très haut débit est-elle complète ? Quels espaces sont bien délaissés par les opérateurs ? Pourquoi ?

 

_ La révolution numérique est inachevée en France car la couverture du territoire en très haut débit et la téléphonie mobile n’est pas complète. Avec 80% de la population concentrée sur 20% de l’espace une couverture « en peau de léopard » juxtapose zones enclavées et zones bien desservies. Les « angles morts » sont des zones non rentables pour les opérateurs (Orange, SFR, Bouygues Telecom). comme les zones de montagne et le rural profond.

_ Une fracture numérique est ainsi créée, c’est-à-dire des inégalités d’accès aux réseaux de communication numérique (téléphonie mobile, Internet, télévision numérique terrestre).

Révolution numérique (p. 166) : généralisation des nouvelles technologies d’information et de communication (TIC) qui font circuler très rapidement les connaissances et l’information (ex : Internet).

Très haut débit (p. 166) : le « débit » mesure la vitesse de transmission des données numérisées. La fibre optique permet des débits jusqu’à mille fois supérieursau débit obtenu par le fil traditionnel en cuivre.

 

Quelles sont les actions des collectivités pour répondre au défi de la fracture numérique ?

_ Les réseaux numériques ont été conçus comme un outil de développement économique et de compétitivité, destiné également à favoriser la cohésion territoriale. Mais cela représente un coût élevé : pour équiper tout le territoire il faut investir 24 milliards d’euros et poser 1,1 million de kilomètres de fibre optique. Or, les opérateurs privilégient les territoires les plus denses et les plus riches. Aussi les collectivités financent-elles l’équipement de leur territoire de façon à développer l’économie (renforcement de l’attractivité, télétravail, etc.). L’Etat favorise l’action des collectivités territoriales.

 

 

 

 

CONCLUSION :

 

Schéma de synthèse sur les flux :

 

 

  Les flux de l'hexagone

 

 

 

CARTE DE SYNTHESE

 

Organisation des réseaux et dynamiques spatiales dans le contexte de la mondialisation

 

 

 

  Réseaux et dynamiques spatiales dans la mondialisation

 

 

 

 

 

Question 3 page 169 : En quoi les stratégies des autres acteurs complètent-elles la stratégie régionale (doc. 5,6) ?



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