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MUSECLIO

Liste de livres sur les écrits et l'écriture, les lecteurs...

8 Décembre 2010 , Rédigé par M. Martineau Publié dans #Enseignement d'exploration Littérature et société

BIBLIOGRAPHIE

 

Voici une liste de livres, quelques uns de ceux que j'ai utilisé pour les séances de l'Enseignement d'Exploration Littérature et société. Le thème portant au 1er semestre sur les livres et l'écriture de la tablette d'argile à la table numérique, il m'a semblé intéressant de vous indiquer les livres les plus accessibles par leur contenu et leur style, parfois par leur format. pour les emprunter, vous avez parfois le code MAT qui fait référence à la Médiathèque de l'Agglomération Troyenne.

 

ECRIT ET ENLUMINURES

 

* CHADEFAUD Catherine, L’Ecrit dans l’Egypte Ancienne, Hachette Université Langues et civilisations anciennes, 1993, Paris, 288 pages.

Code MAT : 932 CHAD

 

« De l’île d’Eléphantine au delta, la vallée du Nil égrène ses monuments, porteurs de message. C’est l’Expédition de Bonaparte qui, en 1798, ouvre la voie aux travaux du déchiffrement de Champollion. Les écrits pharaoniques reprennent alors une part de leur sens. Archéologues, historiens, épigraphistes, lexicographes travaillent à la découverte de cette civilisation. Le présent ouvrage propose une approche globale de l’écrit égyptien : naissance de l’écriture, place de l’écrit dans la civilisation égyptienne, rôle des scribes, genres littéraires et anthologie brève des textes. »

            L’ouvrage comporte en annexes une double page de chronologie de la civilisation égyptienne, des cartes de l’Egypte antique à différentes périodes et le plan de Thèbes.

               

Sommaire :

I. Ecrire : comment et pourquoi.

1 : une écriture révélée : Champollion, ses précurseurs et ses héritiers. 2. Naissance de l’écriture dans le monde pharaonique. 3 : Le système de l’écriture pharaonique. 4. Les supports matériels de l’écriture. 5. Les professionnels de l’écrit et leurs écoles. 6 : Les espaces de l’écrit. 7 : Pouvoir politique, efficacité administrative, gestion : Pharaon et l’écrit.

II. Les sources et leur contenu

8 : Textes royaux officiels et documents assimilés. 9 : Inscriptions de particuliers (fonctionnaires, prêtres, militaires) : biographies, éléments de piété personnelle et inscriptions funéraires. 10. Textes religieux et magiques : textes liturgiques et cultuels, textes funéraires, textes magiques. 11 : textes littéraires : romans, contes, poèmes, chants. 12 : textes relatifs à la morale. 13 : Lettres et correspondances émanant de scribes. 14 : Textes scientifiques et médicaux. 15 : Documents relatifs à la vie économique, sociale et juridique.

III. Choix de textes traduits.

 

* LOLLINI Fabrizio, Codex purpureus Rossanensis, Le sacré : écriture et image in FMR n°24, page 65 à 83.

 

L'article de la revue d'art éphémère comporte de magnifiques pages illustrées en grand format montrant le codex pourpre.

"Le codex pourpre de Rossano Calabro constitue l'un des chefs-d’œuvre de l'histoire du livre. Les 188 feuillets de parchemin pourpré, insigne de dignité impériale, enluminés d'or et d'argent, qui contiennent l'évangile de Matthieu et la quasi totalité de celui de Marc, représentent un moment de transition crucial entre l'art de l'Antiquité et celui éblouissant du Moyen-âge."

 

* LESERVOISIER J.-L., Les Manuscrits du Mont-Saint-Michel,  Editions Ouest-France, Rennes, 1996, 32 pages.

Code MAT : 745.67 LESE (partie Histoire des médias)

 

« Les manuscrits du Mont-Saint-Michel conservés aujourd’hui à Avranches ne représentent sans doute qu’une petite partie de ce qui fut l’une des plus belles bibliothèques monastiques de l’Occident médiéval. Cependant l’étendue du champ de connaissances qu’ils recouvrent témoigne de l’intense vie intellectuelle abritée par le Mont pendant toute l’époque romane, et montre que le monastère resta un lieu d’étude jusqu’au XIV siècle. L’enluminure fut pratiquée avec talent dans le scriptorium pendant le XI et XII siècles, et se développa particulièrement dans l’art de la lettrine ornée. Par la suite, la bibliothèque de l’abbaye s’ouvrit à la production d’ateliers renommés. Aujourd’hui, grâce à la collection sauvegardée, quelque chose subsiste de la « cité des livres », qui est profondément original. »

Le livret comporte de très nombreuses illustrations dont il est fait question dans le texte, permettant de situer avec précision les enjeux de ces documents et l’originalité artistique du Mont-Saint-Michel.

Sommaire : Les manuscrits du Mont-Saint-Michel, des manuscrits irremplaçables, tribulations d’une bibliothèque médiévale, le fonds ancien : sauvegarde et mise en valeur, la fabrication du livre monastique, le scriptorium du Mont-Saint-Michel, naissance d’un scriptorium : X-début XI siècle, l’apogée du scriptorium : le XI siècle, l’enluminure romane au XI siècle ; l’initiale ornée, l’enluminure romane au XI siècle : portraits d’auteurs, le temps de Robert de Torigni : 1154-1186, le déclin du scriptorium : XIII-XIV siècle, livres savants : le droit, livres sacrés : la Bible.

 

 

 

 * Dossier pour la science n°33, Du signe à l’écriture, hors série octobre-janvier 2002, 120 pages.

La revue collationne des articles de spécialistes et expose avec clarté mais dans toute leur complexité les connaissances et études sur l’écriture depuis les origines jusqu’à nos jours. Les articles sont illustrés par des documents en couleurs permettant de visualiser les codes, signes, etc…

I. Les naissances de l’écriture : Aux origines du stockage de l’information ; des signes anciens ; les origines iconiques de l’écriture ; l’invention de l’écriture cunéiforme ; nombres et mesures dans les premiers documents écrits ; les hiéroglyphes ; les premiers alphabets.

II. L’évolution de l’écriture : l’écriture maya ; l’écriture chinoise : mythes et réalités ; Trois millénaires d’écriture grecque ; la diffusion de l’écriture en Italie centrale ; l’écriture arabe et l’Arabie ; l’écriture du zéro ; l’écriture des peuples de l’Indus ; la minuscule caroline.

III. La pratique de l’écriture : les caractères typographiques ; la signature ; traces de mots ; géopolitique de l’écrit ; la paléographie face aux écritures cursives ; l’écriture numérique ; l’invention du braille ; l’écriture alphabétique du japonais ; la reconnaissance automatique de l’écriture.

 

 * Cahiers pédagogiques des expositions L’aventure des écritures Matières et formes ; Bibliothèque nationale de France, Paris, 1998, 64 pages.

Code MAT : 002 AVEN

 

Le livret présente avec de nombreuses illustrations en noir et blanc l’aventure de l’écrit à partir des supports de l’écrit. Les techniques de fabrication des supports : papier, parchemin, papyrus… et les outils pour écrire sont illustrés. Des documents singuliers sont montrés comme une mue de serpent calligraphié pour devenir un talisman…

 Le livre peut se lire en association avec la visite virtuelle de la BNF : http://classes.bnf.fr/dossisup/grands/044.htm

Des fiches repères, des pistes pédagogiques sont proposées. Le livret n’aborde pas seulement les supports classiques, mais aussi l’inattendu : ostrakon, sable pour les touaregs, calebasses africaines…

 

* JEAN, Georges ; L’écriture mémoire des hommes; Découvertes Gallimard Histoire, Paris, octobre 1987, 224 pages.

Code MAT : 002 JEAN

 

La collection Gallimard est richement illustré, pédagogique et très claire. Elle offre en fin de volume de nombreux textes et autres documents pour compléter l’exposé.

« L’histoire de l’écriture conte une aventure vieille de six mille ans. Des rives du Tigre et de l’Euphrate à celles de la mer Egée et de la Méditerranée, ses épisodes décisifs sont ancrés dans le quotidien : tablette d’argile et style des Sumériens, papyrus et roseau des Egyptiens, pierre et poinçon des Romains, parchemin et plume des moines irlandais, l’outil dicte la forme. Et la forme d’épanouit. Transmission d’un grandiose héritage, l’écriture n’est autre que la mémoire tout entière de l’humanité. »

I. Une humble naissance

II. Une invention des dieux

III. La révolution de l’alphabet

IV. Des copistes aux imprimeurs.

V. Les hommes du livre

VI. Les déchiffreurs

Témoignages et documents.

 

 

* BLASSELLE, Bruno ; A pleines pages Histoire du livre volume 1; Découvertes Gallimard Histoire, Paris, mai 1997, 160 pages.

Code MAT : 002 BLAS

 

La collection Gallimard est richement illustré, pédagogique et très claire. Elle offre en fin de volume de nombreux textes et autres documents pour compléter l’exposé.

« Laissant pour d’autres usages la pierre, l’argile ou le papyrus, l’écrit se choisit un jour d’autres supports –piarchemin, papier- et, inscrit sur des feuilles pliées, devint livre. De la plume au plomb, du besogneux travail du copiste à l’exploitation du procédé de Gutenberg, la rupture ne fut que technique : tant par le dessin de leurs caractères que par l’usage conservé de l’enluminure, les premiers livres s’efforçaient d’imiter la magnificence des manuscrits. D’abord réservé à la reproduction des textes sacrés, le livre sera ensuite stimulé par le développement des universités et partira à la conquête de classes sociales en plein essor, s’emparant peu à peu de nouveaux genres littéraires. L’humanisme de la Renaissance et la Réforme y mêleront intimement leur destin. Au fil des siècles, le livre se fera arme politique, ouvrage scientifique ou philosophique, almanach, dictionnaire, roman, chef-d’œuvre illustré en taille douce. Sans jamais cesser d’être cette expression la plus durable de l’aventure humaine. »

 

* BLASSELLE, Bruno ; Le triomphe de l’édition Histoire du livre volume 2; Découvertes Gallimard Histoire, Paris, octobre 1998, 160 pages.

Code MAT : 002 BLAS T2

 

« A la veille de la Révolution, 2000 titres étaient enregistrés au dépôt légal, pour 15000 en 1889. La scolarisation et l’essor des bibliothèques, qui, au XIX siècle, ont mis le livre à la portée de tous, ne suffisent pas à expliquer une telle croissance. Si l’usage du livre se généralise, c’est aussi parce que les conditions de sa fabrication connaissent les mêmes progrès que le monde industriel. Surtout, un nouveau métier est apparu : l’éditeur, qui chasse, dépiste, découvre le manuscrit, en contrôle la publication et la distribution, relayé par des commis voyageurs et par des libraires, présents dans les plus petites villes. Aujourd’hui, le dépôt légal reçoit plus de 40 000 titres par an, correspondant à près de 400 millions de volumes imprimés. Une preuve de vitalité, mais pour combien de temps encore ? Bruno Blasselle consacre ce second épisode de l’aventure du livre à son évolution en France au cours des deux derniers siècles. Au terme de ce parcours, il ne pouvait manquer de poser la question des nouveaux modes de lecture et d’écriture apparus cette dernière décennie. Le livre, répond-il, a encore de beaux jours devant lui. »

 

* MANGUEL, Alberto ; Une histoire de la lecture ; Actes Sud, 1996, 1998 ;  428 pages.

L’imposant mais passionnant essai d’Alberto Manguel associe plusieurs qualités et un style. Le style c’est une fluidité dans l’expression, une simplicité d’accès pour le lecture qui rend le livre aussi facile d’accès qu’agréable ; les qualités sont la prodigieuse érudition de l’ouvrage, le découpage thématique original comme le serait une pensée qui se développe en puisant dans des connaissances infinies mais avec une ligne d’analyse qui rend le tout solide, la lecture à plusieurs échelles : intime et personnelle, historique, religieuse, etc…

 

« Célébration heureuse de la plus civilisée des passions humaines, qualifiée par Georges Steiner de « lettre d’amour à la lecture », cette histoire écrite du côté du plaisir et de la gourmandise est un livre savant qui se lit comme un roman d’aventures. Parti à la recherche des raisons qui ont fait aimer les livres à travers les âges – et parfois l’ont fait cible d’exécuteurs totalitaires – l’auteur entreprend en effet un voyage dont chaque étape lui est occasion de détours, de visites, de réflexions. La ferveur d’Alberto Manguel est si communicative que l’on se prend à être impatient de la suite comme s’il y avait une intrigue en cours. Et il y en a une… En effet, cette histoire de la lecture est aussi une histoire du lecteur, de sorte que la passion qui la sous-tend s’accompagne d’une véritable étude de mœurs – mœurs des scripteurs, des passeurs, des liseurs, des lecteurs. »

 

 

 

* RACINE, Bruno ; Dossier Bandes dessinées ; In Revue de la Bibliothèque nationale de France n°26, juin 2007, 96 pages ; pp 1 à 44.

Pas de Code MAT

 

Les articles sont illustrés et présentent de façon agréable et documentée la situation sur les différents aspects de la BD à travers le monde.

* La France : colonie Belge ? Les grandes années de Tintin et Spirou de Vincent BAUDOUX

* Bande dessinée francophone Aux marges de la littérature et de la francophonie ? par Jacques TRAMSON.

* La bande dessinée populaire italienne dans le seconde moitié du XX siècle par Manuel HIRTZ et Harry MORGAN (à noter il n’est pas question d’Hugo Pratt et de Corto Maltese !)

* L’incroyable histoire de Marvel et ses collections par Jean-Pierre MERCIER

* Le manga Entre idées reçues et histoire vraie par Jean-Marie BOUISSOU.

 

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